Lamentable
Roberto da Silva Rocha, professeur d'université et politologue
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Maître et diplômé en sciences politiques, je dis cela pour préciser qu'il ne s'agit pas d'une simple opinion, je pourrais citer plus de 80 auteurs, mais ce n'est pas un jury d'examen universitaire ou un laboratoire psychiatrique.
Ils ne font que rendre les gens émotionnellement et psychologiquement malades, dissociés de la réalité et hypnotisés par la dissonance de la cognition entre la virtualité et la concrétude de la matrice.
Comment est-il possible, au XXIe siècle, avec tant de moyens parallèles de valider la vérité, que les gens se laissent guider par les préférences des sources d'information par pure paresse ou dilettantisme ?
J'ai une religion qui m'empêche de douter de mon prêtre ou des rites sacrés, ou de douter des livres incorruptibles, et je suis obligé d'avoir une foi aveugle en ce qui m'impose la peur de la vie au-delà de la vie, sans aucune preuve de ce qui est dans la connaissance transcendante quelque part dans l'univers dans le multivers et au-delà de la vie ! Quel voyage !
Personne n'est obligé de croire en quoi que ce soit, ni la STF, ni Brizola, ni la démocratie, ni l'amour, ni le Pape, rien ne peut être sacré qui asservisse l'esprit de quiconque.
Je me suis libéré de toute forme d'esclavage mental, ni végétalien, ni réchauffement climatique, ni politique, ni science infaillible, ni foi en quoi que ce soit, ni athéisme, comment est-ce possible ?
Il suffit de ne plus avoir peur.
Le lavage de cerveau est tellement intense que je ne peux même plus regarder aucune forme de journal télévisé, on peut voir la ligne éditoriale de chacun d'entre eux, comme une guerre d'information pour nous convaincre que l'autre est un ennemi de l'humanité, puisque ce sont toujours les mêmes qui vendent la démocratie et les droits de l'homme, en même temps ils assassinent leurs citoyens à cause de la couleur de leur peau, détruisent des gouvernements et des économies entières en condamnant sans pitié la consommation du seul produit agricole d'une nation pauvre du tiers monde, pour cela ils soudoient des scientifiques primés pour prouver que le soleil, le sel, le sucre, la viande rouge, les oeufs, la friture, la graisse, le charbon de bois, tout ce qui appartient aux pauvres peut vous tuer, mais rien contre le poisson servi cru sans précautions contre les vers, les vaccins, la stérilisation, la lyophilisation des aliments, la pasteurisation, la cuisson, c'est l'industrie de l'hégémonie centralisatrice culturelle européenne qui a imposé sa forme de domination post-coloniale dans les esprits sous-développés de toujours.
Il nous est impossible de croire ce que les journalistes disent et écrivent - tout est policé et s'inscrit dans le strict agenda formulé par la culture de la domination légale rationnelle pour maintenir le même statu quo de cinq siècles fondé sur le christianisme, l'éthique de l'exploitation coloniale et la soumission culturelle et esthétique, la culture ethnocentrique qui sera détruite par ses propres idées autophagiques qui l'empêchent de se reproduire par manque de nouveaux membres de cette élite qui s'est tellement éloignée de l'humanité qu'elle se détruit elle-même par sa forme naïve d'égoïsme et d'idéologie qui porte en elle le germe de son infamie idéologique, tout contribue à sa propre disparition, depuis la dépression de l'opulence matérielle inutile, les luttes internes de la divergence des sexes, la lutte entre les cultures, la tentative de destruction de la diversité culturelle et l'anti-religion.
Espérons que cette culture européenne accélérera sa propre disparition, espérons qu'une guerre nucléaire nettoiera bientôt l'hémisphère nord, la VC n'a pas suffi.
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Roberto da Silva Rocha, professeur universitaire et cientista político
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