terça-feira, 3 de setembro de 2024

LÉGISLATION PROACTIVITÉ DU STF EN TANT QUE LÉGISLATEUR PARALLÈLE

LÉGISLATION PROACTIVITÉ DU STF EN TANT QUE LÉGISLATEUR PARALLÈLE

ROBERTO DA SILVA ROCHA

INTRODUCTION

L'activité du STF dans le système juridictionnel a été celle de la provision judiciaire normale dans les paramètres constitutionnels de la division des pouvoirs selon l'art. CF88 et CE. Un phénomène est apparu parmi les juristes, parmi lesquels Ives Gandra Martins et d'autres, des ministres à la retraite comme le ministre à la retraite Celso de Mello, qui sont en désaccord entre eux sur l'étendue de la compétence du STF pour définir et redéfinir le champ d'interprétation juridique sur des sujets y compris ceux omis dans CF88 et non réglementés par les chambres législatives. Certains considèrent ces cas comme une activité législative excessive, tandis que d'autres défendent la suractivité législative du STF pour combler les lacunes juridiques et résoudre l'obscurité sémantique du texte réglementaire.

I - REVUE BIBLIOGRAPHIQUE

I-a Règlement intérieur du Tribunal suprême fédéral du STF

RISTF Art. 179. Le Procureur général de la République peut soumettre à la Cour l'examen d'une loi fédérale ou étatique ou d'un acte normatif afin que la Cour détermine son interprétation.

RISTF Art. 252. Lorsque, à partir d'une décision rendue dans une Cour ou un Tribunal, il existe un risque immédiat de préjudice grave à l'ordre public, à la santé, à la sécurité ou aux finances, le Procureur général de la République peut demander que l'affaire soit renvoyée à la Cour, afin que ses effets soient suspendus, renvoyant la pleine connaissance du litige à la Cour suprême fédérale, à moins que la décision ne soit limitée à la question incidente, auquel cas la connaissance sera limitée à celle-ci. Paragraphe unique. La demande de renvoi n'est pas recevable si la décision contestée est devenue définitive et obligatoire, ou si un recours avec effet suspensif est admis.

RISTF Art. 354-e. La proposition de publication, de révision ou d’annulation d’un résumé contraignant peut porter sur une question de portée générale reconnue, auquel cas elle peut être présentée par tout juge immédiatement après le jugement sur le fond de l’affaire, pour délibération immédiate par la Cour plénière au cours de la même session. (Inclus par l’amendement au Règlement de procédure n° 46, du 6 juillet 2011)

RISTF Art. 1 Les dispositions du Règlement intérieur énumérées ci-dessous entrent en vigueur avec la rédaction suivante : « Art. 21. (…) § 1 (…) § 2 Le rapporteur peut également, en cas de désaccord manifeste avec le résumé, accorder immédiatement un recours extraordinaire. § 3 Lorsqu’il demande une date de jugement ou présente l’affaire au collège, le rapporteur indique dans le procès-verbal s’il la soumet à l’Assemblée plénière ou au Collège, à moins que l’organe compétent ne soit déterminé par la simple désignation de la classe.

RISTF Art. 326. Il appartient au Président du Tribunal d'origine, en cas d'appel de la décision de rejet devant la Cour suprême fédérale, d'examiner la recevabilité du recours extraordinaire formé dans les termes des points I à X de l'article précédent. Art. 327. La Cour suprême fédérale, en séance du Conseil, est seule compétente pour examiner l'argument de pertinence de la question fédérale. § 1º Une question fédérale est considérée comme pertinente si, en raison de son impact sur l'ordre juridique et compte tenu des aspects moraux, économiques, politiques ou sociaux de l'affaire, elle nécessite l'appréciation du recours extraordinaire par la Cour. § 2º Un recours au fond peut être formé contre la décision de rejet de l'argument de pertinence.

I-b PRÉCÉDENTS

La plénière du Tribunal suprême fédéral (STF) a conclu le procès de la plainte pour non-respect d'un précepte fondamental (ADPF) 572 pour déclarer la légalité et la constitutionnalité de l'enquête (INQ) 4781, instituée dans le but d'enquêter sur l'existence de fausses nouvelles, d'accusations calomnieuses et de menaces contre le Tribunal, ses ministres et les membres de sa famille.
Par dix voix contre une, la compréhension du rapporteur, le ministre Edson Fachin, a prévalu que la plainte pour non-respect d'un précepte fondamental (ADPF) 572, dont l'objet était l'ordonnance 69/2019 de la présidence du STF, qui a déterminé l'ouverture de l'enquête, est totalement infondée, « compte tenu de l'incitation à fermer le STF, des menaces de mort ou d'emprisonnement de ses membres et de la prétendue désobéissance aux décisions judiciaires ». Le juge Marco Aurélio a été battu et a statué en faveur de l'ADPF.

I-c Organisations criminelles

Dans son vote, le juge Celso de Mello a souligné que le STF a la fonction extraordinaire et atypique d'enquêter sur tout préjudice réel ou potentiel à son indépendance, et les normes du Règlement intérieur du STF qui ont soutenu l'ouverture de l'enquête sont qualifiées d'instrument de protection et de défense de l'ordre et de la constitutionnalité. Selon lui, il ne serait pas logique de retirer à la Cour des instruments qui lui permettent de protéger efficacement l'ordre démocratique, l'État de droit démocratique et l'institution elle-même.

Pour le doyen, la machine à informations frauduleuses s'apparente à organisations criminelles, mais dans le but de contraindre l'institution. Le juge Celso de Mello a souligné que l'incitation à la haine publique et la propagation de délits et de menaces ne sont pas couvertes par la clause constitutionnelle qui protège la liberté d'expression et de pensée.

I-d Réaction institutionnelle

Le président du STF, le ministre Dias Toffoli, a déclaré que, depuis un certain temps, la Cour et ses ministres sont attaqués et voient leur intégrité et leur honneur menacés par des milices numériques qui cherchent à attaquer l'institution et l'État démocratique de droit. Selon le ministre, l'ouverture de l'enquête, au moyen d'une ordonnance signée par lui, est une prérogative de réaction institutionnelle devenue nécessaire en raison de l'escalade des attaques commises contre la Cour. Il a rappelé qu'il n'a pris l'initiative qu'après avoir constaté « l'inertie ou la complaisance de ceux qui auraient dû adopter des mesures pour empêcher l'augmentation du nombre et de l'intensité de ces attaques ».

I-e Liberté d'expression
Seul juge en désaccord, le juge Marco Aurélio considère que l'article 43 du Règlement intérieur du STF, qui soutient l'ouverture de l'enquête, n'a pas été accepté par la Constitution de 1988. Pour le juge, il y a eu violation du système pénal accusatoire constitutionnel, qui sépare les fonctions d'accusateur, puisque la procédure d'enquête n'a pas été initiée par le Procureur général de la République, et ce défaut initial contamine son déroulement. Selon lui, les enquêtes ont pour objet des déclarations critiques contre les ministres qui, selon lui, sont protégés par la liberté d'expression et de pensée.

II - HYPOTHÈSE DE TRAVAIL

Une décision des tribunaux supérieurs, à savoir : TST, STJ, STF, STM, peut générer des effets contraignants avec force de guide procédural dans l'émission de peines limitées aux juridictions et compétences exclusivement applicables au cas spécifique analysé dans la procédure, son respect étant obligatoire pour les opérateurs juridiques, les organes d'administration directe et indirecte, sauf divergences entre les juges et les ministres des tribunaux supérieurs qui peuvent à tout moment réviser ces jurisprudences, ou le congrès et les chambres législatives (Sénat fédéral et Chambre fédérale) ont le pouvoir de développer une compréhension différente de la jurisprudence et de créer des lois réglementant la matière jurisprudentielle.

III - DÉVELOPPEMENT

Ce texte a pour but de clarifier pour les profanes du droit substantiel et formel qui sont principalement confus au sujet des décisions sur des questions brûlantes qui n'ont pas encore été réglementées par le droit constitutionnel, les amendements constitutionnels, les lois ordinaires, les décrets législatifs et exécutifs, les lois fédérales complémentaires, les mesures provisoires, les résolutions et les règles administratives.

La thèse de ce travail est que les précédents judiciaires appelés jurisprudence obligent les tribunaux et les praticiens du droit à se conformer à leurs décisions normatives et directrices, mais les citoyens qui ne sont pas parties au processus juridique en sont exemptés, sauf lorsqu'ils sont accessoirement parties au processus juridique ; les citoyens ordinaires qui ne sont pas des praticiens du droit et ne sont pas des administrateurs publics ne sont pas obligés de se conformer et de se conformer à ce qui n'est pas la loi, et n'ont donc pas à en être conscients ou à les respecter car la jurisprudence n'est pas la loi. Personne ne peut s'excuser de se conformer à la loi en prétendant qu'il ne la connaît pas, art. 3 LINDB dec loi 4567 du 4 septembre 1942. Par conséquent : les résumés, les critiques, les décisions et la jurisprudence ne font pas partie de la catégorie des lois.

Cela dit, il convient de résumer les cas récents qui ont suscité la curiosité et les débats populaires qui trouvent les expressions les plus variées dans les médias dans lesquels il est commenté que :

a) les relations stables avec des personnes du même sexe sont légales ;

b) les unions entre personnes de même sexe sont légales ;

c) la possession et la consommation récréative de ~32 grammes de marijuana sont légales ;

Par conséquent, il est nécessaire de déclarer et de réaffirmer immédiatement que ces concessions judiciaires (a ; b ; c) sont enregistrées et limitées au cas particulier et ne bénéficient qu'aux parties à l'action en cours d'examen qui ont reçu le jugement définitif.

Dans le cas contraire, chaque cas in casu constitue une violation de la législation en vigueur, qui viole d'abord ce que le Code civil définit sur le mariage comme une union stable entre des personnes qui sont un homme et une femme, l'art. 1514 et l'art. 1517 du Code civil, l'art. 226 de la Constitution fédérale de 1988 §3 et §5, avec les interdictions entre les parents ascendants et descendants, agrégés par filiation indirecte des beaux-enfants, et les parents par alliance, qui ne peuvent se marier, doivent remplir les conditions de qualification et observer les interdictions, les causes suspensives et les empêchements ; La loi sur le mariage et les lois réglementaires n'ont pas accepté l'union stable, par conséquent, il n'est pas du devoir du citoyen de respecter cette compréhension à ce sujet donnée par le STF.

Six ministres ont voté pour déclarer inconstitutionnel l'article e de la Loi sur les drogues n° 11.343/2006 dans le processus RE n° 635.659, qui prévoyait la criminalisation de cette pratique.

Ils sont : Gilmar Mendes (rapporteur), Alexandre de Moraes, Edson Fachin, Luís Roberto Barroso, Rosa Weber (déjà à la retraite) et Cármen Lúcia.
Dias Toffoli a voté pour la reconnaissance de la constitutionnalité de l'article, mais a reconnu que la loi avait déjà dépénalisé la pratique depuis son origine – ce qui serait une infraction administrative et non pénale. Malgré cela, il a voté pour que le Tribunal pénal reste compétent pour traiter ces affaires.
Luiz Fux a suivi cette position.
Nunes Marques, Cristiano Zanin et André Mendonça ont été battus, votant pour maintenir la possession de marijuana pour usage personnel comme un délit.
La prochaine étape pour qu'elle devienne loi serait d'envoyer un amendement au vote et à la promulgation ultérieure et à la publication s'il est approuvé par le Sénat fédéral, ce qui n'a pas été fait. Par conséquent, cette décision de la Cour suprême est toujours en suspens, car elle n'est pas une loi et dépend de chaque consommateur de marijuana qui dépose une plainte pour garantir son droit déclaré dans un jugement définitif jusqu'à ce que le Congrès fasse de ces mesures une loi constitutionnelle.

IV - CONCLUSIONS

Il existe une différence entre une loi et une décision du STF ou de tout autre tribunal supérieur qui doit transmettre au Sénat national les décisions de l'ADIN, de l'ADECON, pour vote et approbation de l'annulation des lois et des délibérations qui violent le texte de la loi constitutionnelle art. 52, point X CF88, la modifiant, EC 45 art. 8 avec son effet contraignant approuvé par le SF avec les deux tiers des voix, et publication restreignant ou élargissant la portée de la loi, car le citoyen est obligé de se conformer aux lois promulguées et publiées au journal officiel de l'union, sinon, les décisions des tribunaux supérieurs ne sont obligatoires que dans les registres des procédures qui sont soumises au jugement au cas par cas dans les tribunaux compétents art. 103-A CF88, et n'affectent que les administrateurs publics.

Sont tenus de suivre les résumés de l'art. 103-A du STF :
a) les organes du pouvoir judiciaire ;
b) l'administration publique directe et indirecte ;
c) dans les domaines administratifs : fédéral, étatique, municipal, sans préjudice de ce qui peut être établi par la loi.

IV- Le résumé n'est pas une loi.

IV-a.1 - Le résumé a force obligatoire exclusivement sur les décisions dans des cas concrets dans les archives judiciaires, et son application par les agents publics dans les cas discrétionnaires peut être évaluée et analysée, qui ne sera finalement analysée que par le STF lui-même, conformément à l'art. 103-A CF88 §3, qui jugera si le désaccord est recevable ou non.

IV-a.2 - Par conséquent, si un pasteur évangélique n'est pas un agent de l'administration directe ou indirecte d'un organisme public ou un membre du pouvoir judiciaire des sphères fédérale, étatique ou municipale, il n'est pas soumis au respect des résumés contraignants et peut refuser d'accomplir des actes de mariage ou d'union stable dans sa sphère religieuse, et de la même manière, il ne manque pas de se conformer à la loi si sa conscience et ses croyances s'opposent à l'acte de consacrer une union homosexuelle dans son église. Il n'est pas non plus obligatoire d'accepter la présence d'un fumeur de marijuana dans votre église ou votre service religieux si vous le souhaitez et le décidez.

IV-a.3 - Le résumé est une ligne directrice jurisprudentielle administrative d'application stricte aux fonctionnaires publics dans tous les domaines ;

Iva.4 - La loi est coercitive erga omnes, objective et universelle.

V - BIBLIOGRAPHIE

1. BRÉSIL. Code civil. Organisé par Jorge Goetten. Dép. féd. SC. Brasília : CD, 2023.
2. BRÉSIL. Constitution (1988). Constitution de la République fédérative du Brésil. Chambre fédérale des députés, 65e éd. Brasília : CD, 2024.
3. BRÉSIL. Constitution (1988). Constitution de la République fédérative du Brésil. Amendement constitutionnel n° 45 de 2004. Modifie l'article. Modifie les art. 37, 40, 42, 48, 96, 149 et 201 de la Constitution fédérale et les dispositions de la Constitution fédérale, abroge l'alinéa IX du § 3 de l'art. 142 de la Constitution fédérale et les dispositions de l'amendement constitutionnel n° 20 du 15 novembre 1998, et contient d'autres dispositions. Chambre fédérale des députés, 65e éd. Brasília : CD, 2024.
4. BRÉSIL. Loi d'introduction aux normes du droit brésilien - LINDB. Organisé par Jorge Goetten. Rép. Féd. SC. Brasília : CD, 2023.
5. STF. Règlement intérieur de la Cour suprême fédérale - RISTF. Chambre fédérale des députés, 65e éd. Brasília : CD, 2024.
6. STF. Cour suprême fédérale. Site d'actualités Disponible sur <https://portal.stf.jus.br/noticias/verNoticiaDetalhe.asp?>


Roberto da Silva Rocha, professor universitário e cientista político

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