terça-feira, 25 de novembro de 2025

Équilibre écologique : La machine à mouvement perpétuel de la nature ?

Équilibre écologique : La machine à mouvement perpétuel de la nature ?

Les écologistes ont décrété un moratoire unilatéral sur la nature terrestre.

Permettez-moi de m'expliquer.

Depuis l'apparition d'Homo sapiens, il y a environ 2,5 millions d'années, son existence et celle des mammifères terrestres n'ont été possibles qu'avec la disparition des dinosaures, conséquence d'un cataclysme planétaire colossal provoqué par l'impact d'une météorite gigantesque. Mais la nature, dans sa sagesse, a façonné l'univers par ce que l'on a appelé la destruction créatrice (Schumpeter). De grandes catastrophes naturelles nous ont donné Homo sapiens, le Pain de Sucre, l'Everest et le pétrole, grâce à la submersion et à l'inversion violente de la croûte terrestre, détruisant et ensevelissant forêts et animaux.

Aujourd'hui, les écologistes veulent figer le paradis, comme s'ils pouvaient empêcher la disparition du monde tel que nous le connaissons. Mais ce n'est pas tout : ils ont déjà décidé quelles créatures devraient survivre à la destruction causée par l'homme, choisissant certaines espèces pour leur beauté et d'autres critères incompréhensibles, comme les tamarins-lions dorés, les tortues marines et les lamantins, mais excluant les cafards, les rats, les insectes venimeux, les mouches et les moustiques (y compris le moustique de la dengue). Après tout, quel est donc ce critère qui a déjà permis à l'homme d'exterminer au moins une espèce, la variole ? J'aurais préféré qu'ils choisissent les serpents et les grands requins blancs.

La nature est amorale, sans éthique, dépourvue de conscience, de mémoire, insensible à la douleur, sans but, sans principes, non téléologique, non écologiste ; en bref, le concept d'équilibre écologique n'est rien d'autre qu'une humanisation de la nature à travers le prisme de l'observation de la civilisation.

Dans la nature, il n'y a ni bien ni mal, ni juste ni injuste. Si vous vous trouvez face à un serpent, un lion, un crocodile ou un requin, ils agiront comme ils l'ont toujours fait, sans remords ni morale. Attribuer des vices ou des vertus à la Nature n'est rien d'autre qu'un jugement humain subjectif.

L'univers est un chaos immense, où la vie n'est qu'un détail infime, un luxe, pour l'instant, de la planète Terre. Aucune espèce végétale ou animale n'est plus importante ni plus imposante que le désert du Sahara, avec son océan de vie, aussi essentiel que des écosystèmes denses comme l'Amazonie.

La beauté des forêts n'est qu'une perspective subjective.

Après tout, le désert est bien moins utile à la survie humaine que la forêt ; c'est pourquoi nous jugeons tout selon son utilité, d'un point de vue humain.

Pour que l'équilibre écologique soit maintenu, l'humanité devra apporter une aide considérable à la nature, car notre planète est vouée à disparaître : soit par l'implosion de notre étoile, le Soleil, soit par son explosion, une tempête cosmique de rayons gamma, bêta et alpha, émise par un quasar ou un trou noir, qui, en une fraction de seconde, balayera toute trace de vie et de systèmes vivants sur Terre.

La Terre elle-même, au cours de son cycle de glaciations périodiques, finira par purifier la vie ici-bas, ou bien le mouvement final des plaques tectoniques modifiera la structure des montagnes, des vallées, des forêts, des mers et des océans. Par conséquent, pour que ce paradis perdure, nous devons envoyer des missions aux quatre coins de l'univers afin de collecter des échantillons de vie et de rechercher d'autres formes de vie, emportant avec elles de l'ADN humain et celui des espèces présentes sur Terre. C'est là, en effet, la seule alternative pour maintenir l'équilibre écologique, car la Nature n'est pas programmée pour cela ni pour le maintenir sans intervention humaine.

L'équilibre écologique est une pure intention et une invention humaine.

Un tel équilibre écologique n'a jamais existé dans la nature.


Roberto da Silva Rocha, professor universitário e cientista político

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